L’orchidectomie (ou orchiectomie, ou orchi) est une opération consistant en l’ablation d’un ou des deux testicules d’une personne. Il existe plusieurs façons de procéder, mais dans la plupart des cas la ou le chirurgien·ne laissera le scrotum (bourse de peau contenant les testicules) en place, car cette peau peut être utilisée pour la création du futur vagin par une vaginoplastie.
Les effets principaux de l’orchidectomie consistent en l’arrêt total et définitif de la production de testostérone et de sperme, ce qui n’empêche pas pour autant la ou le patient·e de toujours avoir des érections ainsi que des orgasmes, même si ceux-ci peuvent être impactés négativement par la procédure. Une réévaluation du traitement hormonal peut également être nécessaire à la suite de cette opération, puisque les taux d’hormones seront très différents. Une personne ayant bénéficié d’une orchidectomie sera par la suite dépendante d’un apport hormonal externe toute sa vie, puisque le corps ne peut fonctionner sans cela.
Les effets indésirables possibles incluent des douleurs dans la zone opérée, des saignements, de la fièvre ou un hématome dans les premiers jours, puis également des problèmes urinaires et des perturbations hormonales (humeur, dépression, bouffées de chaleurs, etc.) sur du plus long terme. Si vous ressentez un tel effet, parlez-en le plus vite possible à votre médecin ou chirurgien·ne.
En pratique : Les testicules sont retirés via une incision faite dans le scrotum. Cette procédure est très simple et prend généralement entre 30 minutes et une heure pour être faite. La ou le patient·e peut généralement sortir de l’hôpital dans la journée et la convalescence dure entre 10 et 30 jours. Il faut au minimum un mois pour reprendre les activités physiques et sportives.
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Fumer et se faire opérer : Quelle que soit la substance que vous fumez, il vous sera fortement conseillé d’arrêter de fumer quelques semaines avant le grand jour et de ne reprendre que plusieurs mois après. Le tabac et autres substances à fumer perturbent la circulation sanguine et peuvent donc ralentir, voire totalement empêcher, le rétablissement et la cicatrisation.