L’hystérectomie est l’ablation de l’utérus, mais pas uniquement. Selon les techniques, on peut également procéder à l’ablation d’autres organes ou parties des organes génitaux internes. Il en va du ressort de chaque personne de décider si cette opération est voulue pour son confort personnel, mais également quels organes laisser ou enlever pour un mieux-être si besoin.
Les ovaires et trompes de Fallope sont là où se créent les ovules et descendent jusqu’à l’utérus. Les ovaires sont également responsables de la création des œstrogènes. En enlevant ceux-ci, la production d’hormones est stoppée. Cela signifie qu’il sera nécessaire d’avoir un apport extérieur à vie, puisque le corps ne peut pas fonctionner correctement sans hormones sexuelles. Cela signifie aussi que l’ablation de ceux-ci rend infertile.
L’utérus est l’endroit où se développent ou non les ovules, menant à une grossesse où à la perte des fluides menstruels à chaque cycle. L’enlever provoque donc une infertilité. Certains spécialistes disent que l’ablation de celui-ci mène souvent à des descentes d’organes, mais les études tendent à dire qu’au-delà d’un léger risque pour les personnes en situation d’obésité, ce genre de complication n’arrive presque jamais.
Le col de l’utérus est le conduit entre la poche utérale et le vagin.
La filière pelvi-génitale représente le tiers supérieur du vagin qui mène au col de l’utérus.
Les ganglions inguinaux sont des ganglions lymphatiques situés autour de l’utérus.
Les opérations de type hystérectomie se font généralement en très peu de temps, en anesthésie générale, sans nuit à l’hôpital et avec des méthodes très peu invasives, comme la cœlioscopie (méthode où l’on fait deux petites ouvertures dans le bas ventre et une troisième au niveau du nombril, juste ce qu’il faut pour faire passer les instruments utiles à l’opération). Voici les quatre procédures les plus répandues :