Deux organismes sont compétents pour intervenir en cas de discrimination à caractère transphobe : La police et l’IEFH (Institut pour l’Égalité des Femmes et des Hommes, spécialisés dans la prévention et l’intervention contre les discriminations liées au genre, qu’il soit binaire ou non).
Pour faire cela, il faut se rendre au commissariat le plus proche. Plus le moment où vous portez plainte est proche du moment des faits, mieux c’est, mais même si l’agression est ancienne, il est important de porter plainte. C’est grâce aux relevés annuels de plaintes que des chiffres montrant le réel quotidien des personnes transgenres peuvent être établi, il est donc primordial que des plaintes soient portées même quand on a le sentiment qu’elles n’aboutiront pas. Cela peut aussi paver le chemin pour d’autres plaintes futures qui viseraient la même personne ou le même organisme.
N’oubliez pas que vous pouvez être accompagné·e pour porter plainte, que ce soit par un·e ami·e ou une personne de confiance, ou par un·e professionnel·le formé·e à ce type d’accompagnement, qui saura vous aiguiller et vous rappeler les détails importants à préciser. Ce genre de professionnel·le peut également vous préparer en amont au type de question qui va être posé, pour vous aider à ordonner vos pensées. On peut trouver des professionnel·le·s formé·e·s, notamment, dans les Maisons Arc-en-Ciel.
Le plus simple est de leur écrire, soit via le formulaire de contact, soit via une des adresses mails que l’on peut trouver sur leur site internet.
Il y a également moyen de porter plainte en ligne via leur formulaire de signalement. Cette plainte peut être anonyme ou à votre nom. Si vous portez plainte en votre nom, celui-ci ne sera pas connu de la personne ou l’association contre qui vous portez cette plainte sans votre accord préalable. Porter plainte à votre nom permet donc surtout d’être recontacté·e par un·e travailleur·euse de l’IEFH pour suivre l’évolution du dossier.