"Assigned Female At Birth", assignée femme (littéralement : femelle) à la naissance, désigne les personnes auxquelles on a attribué le sexe et genre féminins à la naissance sur base d'un examen rapide de leurs organes génitaux externes réalisé par un·e professionnel·le de santé. Ces personnes peuvent avoir un sexe (intersexe) ou un genre (transgenre) différent de celui qui a leur été attribué à la naissance.
"Assigned Male At Birth", assigné homme (littéralement : mâle) à la naissance, désigne les personnes auxquelles on a attribué le sexe et genre masculins à la naissance sur base d'un examen rapide de leurs organes génitaux externes réalisé par un·e professionnel·le de santé. Ces personnes peuvent avoir un sexe (intersexe) ou un genre (transgenre) différent de celui qui leur a été attribué à la naissance.
Identité de genre décrivant les personnes qui ne s'identifient pas à un genre spécifique ou ne s'identifient à aucun genre. Ces personnes se décrivent comme étant sans genre ou de genre neutre.
Personne qui ne se retrouve pas dans le continuum des identités aromantiques, c'est-à-dire une personnes qui ressent de l'attraction romantique pour une/d'autres personnes.
Personne qui ne se retrouve pas dans le continuum des identités asexuelles, c'est-à-dire une personne qui ressent de l'attraction sexuelle pour une/d'autres personnes. Synonyme: zedsexuel·le.
Norme qui considère qu'une relation romantique exclusive est un but universel qui est important à atteindre et épanouissant pour toustes. Cette norme implique que ce type de relation devrait prendre précédence sur tout autre type de relation (familiale, amicale, etc.).
Forme de relation, souvent polyamoureuse mais pas toujours, dans laquelle chaque relation est définie par les personnes impliquées dans la relation plutôt que de les catégoriser dans des normes définies par la société. Les anarchistes relationnels ne font pas de distinction formelle entre relations sexuelles, romantiques, intimes, ou platoniques et ne placent pas plus d'importance sur une forme de relation par rapport aux autres. Chaque relation est vue comme unique.
Expression genrée (manière de s'habiller, de se comporter, ...) qui est n'est pas clairement associée à un genre (ni l’un, ni l’autre / un peu des deux) et qui ne le définit pas non plus. Une personne androgyne n'est pas forcément non-binaire.
Orientation romantique d'une personne qui ne possède pas ou peu d'attirance romantique envers d'autres personnes, quel que soit leur genre. Il s'agit d'un continuum comportant de nombreuses nuances et variations. Il existe aussi d'autres types d'attirances que les personnes aromantiques peuvent ressentir comme l'attirance sexuelle, esthétique, émotionnelle, intellectuelle et sensuelle.
Orientation sexuelle d'une personne qui ne possède pas ou peu d’attirance sexuelle envers d'autres personnes, quel que soit leur genre. Il s'agit d'un continuum comportant de nombreuses nuances et variations. Il existe aussi d'autres types d'attirances que les personnes asexuelles peuvent ressentir comme l'attirance romantique, esthétique, émotionnelle, intellectuelle et sensuelle.
Discours/politique prônant l'integration des minorités en imposant la culture majoritaire et en ignorant les particularismes culturels.
Se réfère aux sentiments romantiques et amoureux qu'une personne éprouve envers une autre personne. Une personne biromantique peut être romantiquement attirée par des personnes de deux genres différents (ou plus). C'est différent de l'orientation sexuelle, qui se réfère à l'attirance sexuelle d'une personne.
Le désir physique, l'attirance érotique qu'une personne éprouve envers des personnes du même genre (homosexuel·le ou gay/lesbien·ne), d'un autre genre (hétérosexuel·le ou hétéro), de plusieurs genres (bisexuel·le ou pansexuel·le) ou d'aucun (asexuel·le). L'orientation sexuelle peut être différente de l'orientation romantique, l'une ne déterminant pas obligatoirement l'autre. L'orientation sexuelle d'une personne ne détermine pas son identité de genre, et vice versa.
L'appréciation de l'apparence et de la beauté d'une personne. Cette attirance est déconnectée d'une attirance romantique ou sexuelle.
Le désir d'interagir avec quelqu'un à un niveau intellectuel, comme lors d'une conversation. Cette attirance est basée sur la façon dont la personne pense et ce qu'elle pense.
Le désir d'interagir avec quelqu'un de manière physique et tactile mais non sexuelle, par exemple avec des câlins. L'attirance sensuelle se distingue donc de l'attirance sexuelle.
Le désir de connaître quelqu'un. C'est un désir qui émane de la personalité de la personne et non de son apparence physique. Ce type d'attirance est présent dans quasiment toutes les relations humaines, que ce soit des relations amicales, amoureuses ou sexuelles.
Idée selon laquelle chaque personne agit avec conviction en fonction de sa propre volonté, dans le but de déterminer sa ligne de conduite. Dans un contexte LGBTQIA+, l'autodétermination signifie que chaque personne est la plus à même de déterminer qui elle est, que ce soit au niveau de son identité de genre, de son orientation romantique, sexuelle, etc. Ce principe permet aux personnes concernées de reprendre le contrôle de leur identité et de leur expérience vécue et de "dépathologiser" leur identité/expérience. En effet, pendant longtemps, les orientations non-hétéronormées et les transidentités étaient considérées comme des "maladies" qu'il appartenait à des psychiatres de diagnostiquer et parfois de "guérir" (ces thérapies de conversion sont aujourd'hui interdites par la loi).
Idée selon laquelle il n’y aurait que deux genres distincts et “opposés”, alignés à deux sexes tout aussi distincts et opposés : le masculin et le féminin. Cette conception du genre ne laisse pas de place à d'autres identité de genre (dites "identités non-binaires") ou d'autres sexes (dits "intersexes").
Rejet, peur, haine, méfiance, dégoût, stigmatisation envers les personnes et les pratiques bisexuelles. La biphobie peut se manifester comme des préjugés négatifs, des agressions verbales ou physiques, ou par de la violence psychologique. La biphobie est encore souvent présente au sein de la communauté LGBTQIA+. Elle est consolidée de deux manières principales : par l'invisibilisation de la bisexualité (la croyance qu'on ne peut être qu'hétéro ou homosexuel·le), et par la représentation des personnes bisexuelles comme infidèles et libertines.
Orientation d'une personne attirée romantiquement et/ou sexuellement par des personnes de deux genres différents, ou plus.
Expression de genre qui se calque sur les attentes culturelles de masculinité. Ce terme est souvent utilisé pour parler de lesbiennes ou de personnes queer qui ont une apparence, une expression genrée dite "masculine".
Caractéristiques anatomiques ou physiologues liées au sexe : les parties génitales et reproductrices (gonades), les hormones (œstrogène, progestérone, testostérone) et chromosomes liés au sexe (X et Y), ou les caractéristiques secondaires qui se développent (ou non) à la puberté telles que la pilosité, la répartition de la graisse, la mue de la voix, etc. Il existe toute une série de variations de ces caractéristiques qui ne correspondent pas forcément à la catégorisation binaire arbitraire mâle/femelle.
Personne dont l'identité de genre correspond au genre qui lui a été assigné à la naissance.
Norme sociale qui privilégie les personnes cisgenres au détriment des personnes trans. C'est un phénomène social qui contribue à l'invisibilisation des personnes trans et de leurs réalités, que ce soit fait de manière consciente ou non. La cisnormativité est en général associée à l’hétéronormativité.
Fait d'annoncer son orientation sexuelle et/ou son identité de genre à son entourage. Un coming-out se fait généralement en plusieurs temps (selon le nombre de groupes de personnes dans l'entourage) et continue tout au long de la vie : on continue de devoir annoncer son orientation sexuelle et/ou son identité de genre aux nouvelles personnes que l'on rencontre qui vont, généralement, supposer qu'on est cisgenre et/ou hétérosexuel·le.
Concept utilisé en sociologie pour qualifier un ensemble d’attitudes et de comportements qui minimisent et normalisent, voire encouragent, les violences sexuelles.
Aussi appelé "morinom". A l'opposé du "prénom social" ou "prénom choisi", le deadname est le prénom qui a été assigné à une personne à la naissance et qui ne correspond plus à son identité de genre actuelle. Continuer sciemment à utiliser le deadname d'une personne qui a signifié son prénom choisi est considéré comme un acte transphobe.
Souvent défini comme un type d'identité non-binaire, demigenre est l'identité de genre d'une personne qui se reconnaît à la fois dans un genre binaire (homme/femme) et dans un genre neutre. Certaines personnes se définissent comme demiboy (demi-garçon) ou demigirl (demi-fille).
Terme utilisé dans le milieu médical afin de décrire la détresse ressentie par une personne transgenre face à l'inadéquation entre son genre assigné à la naissance, la forme de son corps et son identité de genre.
Pour NB, non-binary (non-binaire). NB ayant aux Etats-Unis une connotation raciste ("non black"), on préfère NBi ou enby.
Synonyme de dyadique, désigne une personne non-intersexuée.
Norme sociale qui considère que le sexe biologique est binaire et se décline seulement en deux catégories distinctes et absolues : mâle et femelle.
Se dit d'un mot qui a la même forme aux deux genres grammaticaux (masculin et féminin) par exemple "personne", "partenaire" ou encore "enfant".
Environnement qui se veut plus sécuritaire pour les personnes marginalisées, leur permettant d'évoluer, de s'exprimer et de se réunir sans crainte de discrimination et de réactions négatives. Les safe spaces s'inscrivent dans une démarche d'empouvoirement pour les personnes victimes d'oppression. Il s'agit souvent d'un contrat social où toutes les personnes présentes consentent à garantir un espace sécurisé pour chacun·e.
Champ d’études académiques interdisciplinaires se focalisant sur les questions de sexualité et d'identité de genre.
Sentiment de bien-être/bonheur intense né du fait d'être respecté·e dans son genre ou d'avoir trouvé une manière d'exprimer son identité de genre comme on en a envie.
Acronyme composé de Femme, Intersexe, Non-binaire, Trans et Agenre. Cet acronyme représente des identités genrées ou sexuées souvent marginalisées dans notre société. C'est un terme utilisé pour visibiliser ces identités et ces publics, souvent dans un cadre de (non-)mixité choisie.
Terme pragmatique pour désigner les femmes ayant des relations sexuelles avec d'autres femmes. Ce terme se rapporte plus à une pratique qu'à une identité.
Fait que le genre d'une personne peut varier au cours du temps, au niveau de l'identité et/ou de l'expression de genre. Certaines personnes revendiquent la fluidité de leur genre en tant qu'identité de genre : genderfluid.
De l'anglais, signifie "amical". Personne qui a une approche inclusive et non-discriminante vis-à-vis d'un public donné. Exemple : LGBTQIA+-friendly.
Ensemble de mouvements et d'idées politiques, sociales et culturelles ayant pour objectif de promouvoir l'égalité politique, économique, sociale, culturelle et juridique entre les femmes et les hommes. Il y a plusieurs mouvements féministes qui naissent de l'intersection avec les luttes de personnes marginalisées, par exemple les personnes racisées, les personnes trans, etc.
Terme pragmatique pour désigner les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes. Ce terme se rapporte plus à une pratique qu'à une identité.
En Inde, une caste très ancienne de personne au genre neutre : ni homme ni femme.
Rejet, peur, haine, méfiance, dégoût, stigmatisation envers les personnes et les pratiques homosexuelles. L'homophobie peut se manifester comme des préjugés négatifs, des agressions verbales ou physiques, ou par de la violence psychologique.
Orientation dans laquelle une personne est attirée romantiquement et/ou sexuellement par des personnes du même genre (ou qui partagent la même expérience genrée) qu'elle.
Système de normes, de privilèges et d'oppression qui organise le pouvoir social autour de l'identité sexuelle et de l'identité de genre, dans lequel les personnes hétérosexuelles cisgenres se situent au-dessus de toutes les autres. Par conséquent, les personnes LGBTQIA+ sont dans une situation de désavantage systémique.
Infections Sexuellement Transmissibles. Infections provoquées par des microbes qui peuvent être transmises au cours de relations sexuelles. Par exemple, le VIH, la syphilis, l'hépatite C, etc.
Perception qu’une personne a de son propre genre, ou du genre qu’elle estime le plus conforme à la façon dont elle se perçoit elle-même. L'identité de genre peut correspondre ou non à l'assignation à la naissance. C'est une expérience personnelle et subjective, qui peut être influencée par divers facteurs tels que la culture, l'éducation et les expériences.
Pronom alternatif aux pronoms binaires "il" et "elle". "Iel" permet aux personnes qui ne se retrouvent pas dans la binarité de genre masculin/féminin d'utiliser un pronom qui leur correspond. Il permet aussi, au pluriel, de parler d'un groupe de personnes qui contient plusieurs genres sans les effacer avec le pronom "ils". "Iel" est le néopronom le plus courant mais il en existe d'autres, comme "ille", "al", "ol", etc...
Rejet, peur, haine, méfiance, dégoût, stigmatisation envers les personnes intersexuées. L'interphobie peut se manifester comme des préjugés négatifs, des agressions verbales ou physiques, ou par de la violence psychologique. L'interphobie est nourrie par la méconnaissance des intersexuations par le grand public et par leur pathologisation par le corps médical. L'interphobie est omniprésente et normalisée dans toutes les couches de la société.
Né dans le champs d’étude sociologique, l’intersectionnalité se réfère à l’analyse des intersections de différentes formes d’oppression et de leur renforcement mutuel. Elle s’oppose à l’uniformisation des expériences vécues dans un groupe à l’expérience du groupe dominant. Par exemple, l’intersectionnalité questionne l’universalisation de l’expérience des personnes blanches au sein de la communauté LGBTQIA+.
Rejet, peur, haine, méfiance, dégoût, stigmatisation envers les personnes et les pratiques lesbiennes. La lesbophobie peut se manifester comme des préjugés négatifs, des agressions verbales ou physiques, ou par de la violence psychologique. La lesbophobie est souvent compliquée par les autres marginalisations subies par les femmes, notamment le sexisme et la misogynie.
Originellement, désigne un groupe de personnes inférieur en nombre. Mais cela peut également désigner un groupe de personnes marginalisé au sein d'une société, car iels ne rentrent pas dans les normes sociales dominantes. Par exemple, les femmes ne sont pas un groupe minoritaire en nombre, mais ont une expérience minoritaire de par leur marginalisation dans la société patriarcale.
Norme sociale qui suppose que les relations romantiques et/ou sexuelles ne peuvent se produire qu'entre deux partenaires monogames.
Ne pas respecter, par choix ou par ignorance, l'identité de genre d'une personne. Cela peut passer par l'utilisation de prénoms/noms, de pronoms, d'un vocabulaire, d'accords d'adjectifs ou de salutations erronés. Continuer sciemment à mégenrer une personne qui a signifié son identité de genre est considéré comme un acte transphobe.
Identité de genre qui ne se limite pas aux catégories binaires traditionnelles de "homme" ou "femme". Les personnes non-binaires peuvent se sentir à la fois masculines et féminines, ni masculines ni féminines, ou même quelque chose de complètement différent. Les expériences et les identités de genre des personnes non-binaires sont diverses et chaque personne a sa propre façon de se définir. Les personnes non-binaires peuvent exprimer leur genre de différentes manières, que ce soit par leur apparence, leur comportement ou leurs pronoms.
Rassemblement de groupes de personnes appartenant à un ou plusieurs groupes sociaux marginalisés, à l'exclusion d'autres groupes considérés comme potentiellement discriminants ou oppressifs. Le but d'un rassemblement en (non-)mixité choisie est de ne pas reproduire au sein du groupe les schémas d'oppression sociale que l'on retrouve dans la société.
Ensemble de règles de conduite, formelles ou informelles, que chaque individu est censé suivre au sein d'un groupe social.
Acte de révéler l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne sans son consentement. Cela peut être extrêmement préjudiciable et entraîner des discriminations, du harcèlement et des violences à l'encontre de la personne qui a été outée, sans que cette dernière soit préparée à y faire face.
Capacité d'une personne à être perçue comme faisant partie d'une certaine catégorie sociale. Dans le contexte du genre, cela réfère à la capacité de certaines personnes trans/de genre non-conforme à être percues comme cisgenre.
Modèle/organisation de la société fondée sur la détention de l'autorité par les hommes dans toutes les sphères de vie (privée, professionnelle, etc.). C'est un système social d'oppression des femmes par les hommes.
Fait de performer son genre dans un but de reconnaissance sociale, afin de se conformer au modèle « femme » ou « homme » construit par la société. Les caractéristiques de la performativité incluent la façon de parler, les comportements, les attitudes, les gestes, etc. C'est avec la répétition constante de ces comportements dès le plus jeune âge (jusqu'à ce qu'ils deviennent inconscients) qu'une personne sera considérée comme un garçon ou fille.
Présent dans la culture de certains peuples des premières nations en Amérique du Nord. Décrites comme possédant deux esprits capables de cohabiter dans un seul et même corps pour former un être au genre pluriel : à la fois homme et femme.
Fait d'adopter les symboles et discours de l'inclusion des personnes LGBTQIA+ à des fins de popularité et/ou de profit, sans appliquer les principes d'inclusion/d'acceptation prônées dans ces discours. Tenter de plaire aux publics LGBTQIA+ pour qu'iels deviennent un public consommateur d'un produit/d'une pratique/d'un discours sociétal ou politique. Un exemple typique est l'adoption d'un logo aux couleurs du drapeau des fiertés par une entreprise durant le mois des fiertés, alors que l'entreprise n'a pas de politique d'inclusion LGBTQIA+ en son sein.
Etat relatif et personnel pour chaque personne dans lequel elle se sent en équilibre, en acceptation de son état psychique, physique et psychologique. Ce terme est utilisé par et pour les personnes transgenres pour déterminer l'état mental, physique, comportemental et/ou vestimentaire dans lequel elles se sentent à l'aise par rapport à leur identité et expression de genre.
Orientation et éthique des relations dans laquelle les partenaires peuvent être en relation amoureuse/sexuelle avec plus d'une personne, avec le consentement éclairé de toutes les personnes concernées.
Pression sur les personnes pour qu'elles s'adaptent aux comportements de groupe/aux normes sociales. Cette pression peut être implicite (exclure une personne qui aurait du mal à regarder les autres dans les yeux, par exemple) ou explicite (dire à un garçon ou un homme qu'il ne peut pas mettre de vernis à ongles).
Grande manifestation et/ou parade festive pour montrer la fierté des personnes faisant partie de la communauté LGBTQIA+ et encourager leur visibilité.
Je, tu, il/elle/iel, nous, vous, ils/elles/iels, etc. Nous parlons ici particulièrement des pronoms genrés, à savoir les pronoms de la 3ème personne. Tout le monde (et toute chose) a des pronoms. En français, le pronom neutre n'existe traditionnellement pas, donc toute chose est rangée dans une catégorie de pronoms binaires "il-s" et "elle-s", l'accord des adjectifs au masculin ou au féminin se faisant en fonction de cette catégorisation. Les personnes transgenres, a fortiori les personnes non-binaires, utilisent parfois le pronom neutre "iel" ou d'autres néo-pronoms tels "al", "ael", "ol", etc, afin de sortir de ces catégories binaires genrées.
Queer est un terme coupole : il englobe toutes les identités qui ne correspondent pas aux systèmes normatifs liés au genre, à la sexualité et aux caractéristiques sexuées. S'identifier comme queer signifie donc ne pas se conformer aux normes cisnormatives et hétéronormatives. Historiquement, le terme "queer" était péjoratif car il signife "étrange/bizarre" en anglais, mais la communauté LGBTQIA+ se l'est réapproprié et en a fait une source de fierté.
"Sex Worker Exclusionary Radical Feminists". Personnes se disant féministes qui s'opposent à la décriminalisation ou à la légalisation du travail sexuel même s'il est un choix conscient. Ces personnes estiment que le travail sexuel est intrinsèquement une forme d'exploitation et d'oppression pour les femmes.
Croyances et pratiques discriminatoires nées de la société patriarcale visant à asseoir la domination des hommes sur les femmes. Le sexisme va souvent de pair avec une vision essentialiste et binaire du genre, où les différences perçues comme "naturelles" entre les hommes et les femmes justifient des rapports de force inégaux entre elleux.
Norme sociale définissant toute personne comme “sexuelle”, c’est-à-dire comme ayant de l’attirance sexuelle envers d’autres personnes.
"Trans-Exclusionary Radical Feminist". Personnes se disant féministes qui excluent les femmes trans de leurs luttes. Elles rejettent le fait que les femmes trans soient des femmes, l'inclusion des femmes trans dans les espaces en non-mixité, et les législations en faveur des droits de personnes trans.
Fait d'inclure et de visibiliser un nombre réduit de personnes d'une communauté marginalisée en les présentant comme représentant·es et porte-paroles de toute leur communauté, afin d'éviter des accusations de discrimination.
Courant féministe acceptant la diversité des identités de genre et mettant en avant, en particulier, l'intérêt des femmes trans.
Processus de changement où une personne modifie l'expression de son genre via une transition sociale, médicale et/ou administrative.
Idée exclusionniste concernant les personnes transgenres, soutenant que les personnes transgenres doivent nécessairement éprouver un sentiment de dysphorie de genre et passer par une transition médicale pour être réellement trans.
Terme inclusif, mais actuellement peu répandu, pour désigner de façon pragmatique les pratiques sexuelles qui ont lieu entre personnes à vulve.