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Mammoplastie

La mammoplastie, ou augmentation mammaire, peut être une étape voulue par beaucoup de personnes en transition féminisante afin d’obtenir une poitrine plus opulente, plus remplie ou de forme différente, vu que les effets des hormones sur l’aspect des seins sont relativement limités. C’est une opération relativement douloureuse à cause du décollage de la peau des muscles, étape nécessaire pour pouvoir poser les implants, mais la procédure est très répandue et comporte donc peu de risques de complications. 

La procédure est assez rapide (une à deux beures) et se fait sous anesthésie générale. Il n’est pas nécessaire de passer une nuit à l’hôpital et la ou le patient·e ressort généralement dans la journée de son opération. Il faut environ une semaine de convalescence pour s’en remettre, même si un soutien-gorge de compression doit être porté pendant un à deux mois après.

En pratique, l’idée est, après une incision de seulement quelques centimètres sous le pli inframammaire, de placer des implants en gel de silicone ou en sérum physiologique et puis de refermer. Le gel de silicone donne un rendu incontestablement plus naturel au niveau de la texture à la palpation. Cependant, en cas de rupture de la membrane et d’épanchement du gel, il est important de retirer et/ou remplacer rapidement l’implant sous peine d’avoir de très graves conséquences. Le sérum physiologique, lui, sera en cas de problème absorbé par le corps, laissant ainsi tout le temps d’effectuer un éventuel remplacement si désiré. Cependant, celui-ci donne un résultat moins naturel au toucher et a de plus forts risques de plis et de dégonflements avec le temps.

Les complications possibles sont le développement d’un hématome (poche de sang dans le sein) ou le risque de rupture de l’implant, qui est de 1 à 2% de chance par an.

Le remboursement de la mutuelle est possible uniquement sur preuve que garder le sein est un risque pour la santé de la personne (s’il y a de nombreux antécédents de cancer dans la famille, par exemple) et qu’il faut donc l’enlever pour ensuite le reconstruire avec des implants.

Fumer et se faire opérer : Quelle que soit la substance que vous fumez, il vous sera fortement conseillé d’arrêter de fumer quelques semaines avant le grand jour et de ne reprendre que plusieurs mois après. Le tabac et autres substances à fumer perturbent la circulation sanguine et peuvent donc ralentir, voire totalement empêcher, le rétablissement et la cicatrisation.

Sources

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