Réseau Psycho-Médico-Social Trans* et Inter* Belge

Afin de pouvoir accueillir et réorienter les personnes transgenres et/ou intersexuées vers des services psycho-médicaux-sociaux sensibilisés et formés à l’approche respectueuse et donc non-psychiatrisante des transidentités et non-pathologisante des intersexuations, Genres Pluriels a créé le Réseau Psycho-médico-social Trans* et Inter* belge (RPMSTIB).

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Le Réseau Psycho-médico-social Trans* et Inter* belge propose des accompagnements pluridisciplinaires fonctionnant en 2 temps :

1) la personne en questionnement sur l’identité de genre et/ou le sexe qui lui a/ont été assigné·s à la naissance est reçue en 1è ligne psycho-sociale informative au sein du RPMSTIB. C’est là que toutes les informations lui seront données en fonction de sa situation personnelle, par rapport aux démarches qu’elle pourrait souhaiter entamer une fois ce choix éclairé rendu possible par lesdites informations. Une feuille de liaison attestera de la remise de ces informations.

2) lors de cet accompagnement en 1è ligne psycho-sociale, la personne sera réorientée en 2è ligne (para)médicale ou autre (vers un·e juriste par exemple), au moyen d’une feuille de liaison à remettre au/à la médecin ou chirurgien·ne de 2è ligne le cas échéant.

C’est sur base de cette feuille de liaison émise par la 1è ligne psycho-sociale à destination de la 2è ligne médicale que se créera un suivi conjoint pluridisciplinaire sur mesure pour la personne accompagnée, dans l’approche dite "intégrée" promue par l’INAMI (sans que les professionnel·le·s accompagnateurs/trices doivent exercer sous le même toit).

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Le Réseau PMS Trans* et Inter* belge vise :

• un accueil respectueux, approprié et dépathologisant des personnes transgenres et intersexuées par des professionnel·le·s des secteurs psycho-médico-sociaux formé·e·s aux transidentités et aux intersexuations ;
• un échange de savoirs entre ces professionnel·le·s ;
• une possibilité pour les personnes précarisées de recevoir des soins transspécifiques dans des structures à basses exigences ;
• une délocalisation des soins appropriés aux personnes transgenres et intersexuées en s’appuyant sur les médecins généralistes, les maisons médicales, les hôpitaux, les services de santé mentale, les plannings familiaux,... qui sont les plus proches des personnes, afin qu’elles ne soient plus dans l’obligation de se déplacer loin.